![band-Jumelles]()
Nous remercions Olivier Matuszewski - que l'on retrouvera chez Fissile, Tituli ou Publie.net - de nous avoir donné quelques extraits d'un travail en cours qui se présente comme un objet poétique en français fautif et se distingue par sa fantaisie critique. Dans ce 7e extrait, il vous offre pour Noël des jumelles de poète pour mieux voir le monde en prenant "un chemin de renverse"... [Lire le cinquième extrait] Aussitôt dit aussitôt nous qui rentrons par un chemin de renverse Imprimant exprimant notre bouche comme décor Par réflexe, je répète un souvenir Ou bien est-ce encore une croyance J’offre un peu de vin au caniveau Tout p’tit déjà je sentais l’essence, fier de déceler cette odeur enivrante Un peu plus tard, je récite (sous ma douche) ce qu’on nous dicte trop tôt d’intraduisible Le dessin du soleil redonne sa chaleur car je suis sans limite dans la fabrique des bordures Le temps de saisir la colle et puis ça y est je peux me poser (enfin) les bonnes / toutes les questions > bonnes à ranger Commençons par observer une paire de jumelles Si elle grossit ce qui doit grossir, à commencer par la nature de la réalité grossière et puis avare dès le lendemain Aujourd’hui sandwichs avariés Le baron von Machin est resté trop longtemps sous le soleil D’où vient-il ? Doux est-il ? D’où vient que l’amour monte en flèche sous des vivats puis retombe et fonde comme neige au sol sous le tapis Tiens, voilà de quoi nous rafraîchir, de quoi nous regarder, ça suffit, dans la plaine qu’ils ont mise là dehors Rentre dehors si t’es un homme Tout le monde devrait < se dépenser avant de dire Comme c’est trop ! et trobo !