Voici, pour l'avant-dernière fois, huit nouvelles cascades poétiques dans la nouvelle série que nous a proposée Mathieu Gosztola - que nous remercions encore. [ Lire "De courant 6"] mise les agenouillements mais j’ échoue à plus au pire moment de mon sursis j’ai vécu la tranquillité de me savoir dé fait je n’ai plus d’égards pour la pourriture des marais * ou des phrases depuis la vie est moins sai sissante elle est plus multiple les mots sont la même broussaille où dormir je me sens peuplé libre de la vie qui ne connait plus * le mariage coutumier de soi avec la vie où je suis en mensonge pour ne pas être un gouffre ambulant et vrillant les vivants sur les collines apaisées ce n’est pas le grand nombre * je ne me désapprends pas de la mort les vivants parfois sont sans honte et re prennent la chasse alors que les blessures mettent certains étourdis à côté de leurs corps je me mets convenable dans les mots